Une population fanatisée croit rarement aux propos de ses chefs. Ce qui l’anime, tout comme ceux-là, c’est le désir enraciné de régler ses comptes avec toutes sortes d’ennemis imaginaires, fruit d’un lent et profond ressentiment. C’est alors le règne des passions tristes plus encore que des croyances erronées. Très peu de gens croient aux idées qui sont véhiculées, preuve en est qu’ils les refusent sans le savoir la plupart du temps. Là où la contradiction règne, c’est un désir infantile qui prend son essor, une envie d’en découdre et de se suicider.

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