Extrait
by Florian
La solitude habitée, si tant est que tout ne soit parfaitement solitaire, est la seule chose que nous pouvons éprouver.
La solitude habitée, si tant est que tout ne soit parfaitement solitaire, est la seule chose que nous pouvons éprouver.
Je crois qu’il faudrait dire : la solitude habitée, si tant est que rien soit parfaitement solitaire…..
Et je ne suis pas d’accord. Nous pouvons éprouver la solitude habitée et la solitude désertique.
J’ai pensé à remplacer « la seule chose » par « le seul bonheur », mais finalement ça tient la route, se dire que s’il n’y a rien on n’éprouve rien, en bien ou en mal.
j’ai du mal à te suivre. Pour moi la phrase disait : » la solitude dans laquelle on est habité de présences est la seule chose qu’on puisse éprouver – pour autant qu’on puisse être solitaire ».
Effectivement, il me semble que c’est bien pire d’avoir le sentiment d’être seul, habité d’un vide.
Ce « rien » est étrange, il s’articule avec la solitude, avec le vide, avec l’idée d’être habité ou déserté, mais d’un façon qui n’est pas logique
Ce qui est intéressant je trouve, c’est qu’on tourne autour de ces idées de désert et de grouillement depuis plusieurs de tes textes. cf le forum bleu.
Je suis en train de (tenter de) lire, car il s’écoute un peu parler, je trouve, un livre de Gilles Clément « Où en est l’herbe ? ». Dans un des articles il parle du pourrissement comme d’une des étapes de la vie. Dans un autre, de son projet de « chevaucher » l’énergie d’une terre en friche, qui est en train de se repeupler selon une logique biologique tout à fait compréhensible, dans un déroulement temporel, et que lui, jardinier, observe, suit et maîtrise à la fois….
Dans « récit d’une eau croupissante », on voit plus le lent développement d’une tourbière, milieu difficile qui favorise l’apparition d’espèces rares et très spécifiques, très diversifiées (dont des plantes carnivores ;-).
enfin, bien sûr c’est mon petit délire autour de tes textes. Mais quand même……