by Florian

Découpes (pour T.)

Ce sont de légers arbustes qui nous dominent
Ils crient famine, regardez-les
Ils manque des éléments à leur synthèse

Ce sont des congénères de sable, des éléments
Portés par le dessous et le dessus
Ce sont des cœurs et des pubis

Les jambes de la nature évoluent, sur les crêtes
Les serpents roucoulent et les petites bêtes
Sont des talus de toujours

C’est une vie qui a pris la terre dans un désert de flammes
Dans une femme et dans la comète
Elles ne touchent ensemble que de petites arêtes

Et découpent les tranches du sang de cette vie
Le cœur d’une volière qui passe
Dans les sables et les vents

Les domaines où rien ne présage que lézards
Grands squelettes et chairs posées
Sur les immanences du ciel.