by Florian

Le lointain

Ce que tu vois si bien qui est stable et éternel
Oscille pourtant dans la fournaise
De tes chairs cérébrales
Tu bâtis le temple qui est de l’air
Le château d’eau de mon enfance
Les couleurs des périphéries
Où ton regard s’éloigne

Les cheveux des muses
Les tiens noirs et roulés diffusent
Ce bonheur et cette souffrance d’être parvenu au terme
Où maintenant seule la contemplation
Dans un désir vague et précis
Appareille sur les terres nouvelles
Où nous sommes épris

Rien ne t’altère
Ni les ruines ni l’apogée des colonnes
Ne peuvent se soustraire à tes appuis
Qui semblent si sûr d’eux-mêmes
Jamais rien ne portera atteinte
Au regard et au spectacle unique
Des tes rêves irréels