ESPRIT La primauté de ton espritprimauté du corps et des palpitationste rendent belle cet esprit se régénère si secrètementdans une tendre appréhension du mondequ’on ne remarque jamaison ne voit jamais qu’il y a des palpitations à êtreallongé sur le monde ou dans une positionqui lutte sans force avec l’apesanteurmais dans le grand giron de la […]
VISAGE Je regarde l’effort que fait ton visage pour supporter le soleilc’est une palinodie à la mortce sont les muscles qu’un dieu appliquesur la chair de tes seinset ce sont des fragranceset des pensées inaudiblesce sont les élégances d’une légère souffrancec’est tout à toi qui supportes le soleilc’est dans le fond et au bord des […]
GLACIER Les choses les plus belles sont contenues je ne sais pas si tu sais comme les glaces qui tombent ont des secrets qui puisent au-devant de la matière au-devant de toute chute le glacier qui les a faites ce qui est inconscient est nécessairement cette glace bleue plus profonde qu’un imaginaire et que […]
PROXIMITÉ un infrason en sourdine, très agréable était une nouvelle demeure je demeurais impassible et restais sur des gonds stables et légers rien ne me heurtait, tout était sensible j’entrais dans les habitats des bêtes des animaux d’hiver et je dormais presque, en étant éveillé j’étais sur l’écuelle du monde, sur la densité j’étais […]
FAUNE tu es belle tu es dilatéetu es comme un fauve qui prend placedans le salut éternel de l’âmele plaisir, de se mouvoir ainsi qu’une balancedans l’espace qui tient lieu de témoinla sauvagerie et la civilisationêtre un feu et une dilatationdans la température de l’instantoù se meurent les caduques raisonspour que seules la nouveauté et […]
VISAGE mais la vibrante image de ton visageest une vis qui tient les formesc’est un esthétisme dénué de sensqui ne laisse les profondeursjamais apparaitre à la surfaceil faut des bouffées de vinaigrespour déceler les profondeursil faut des armées d’arpègespour tancer les voix seulesil faut dénouer de grandes carapacespour voir la beauté.
CASA Dans son ancienne case du sudle monde sensible tel un ventriculedes sueurs anciennes laisséesréservoir de situations inscritesdans le seul monde tangibletandis qu’il dormait le jour le soleil seule fécondité de la terrenoir et or vivaient de nuit souventmais le grand jour c’était lui aussiet de nouveau luisaient, parfoisdes écailles de poissons lucides
G. j’ai senti le venin j’ai senti la fiolede ses reins superbesquel plaisir d’enfanter le riendans ce corps volumineux et sainde tourner en dérision la viedans une pulsion bonne et excessived’aimer Géraldinetant elle me réconforte en son seintant elle me donne de plaisirsde l’aimer en allant et venantdans le tumulte de son sein ses reins […]
Quand je suis angoissé je ne dis plus rienJ’attends que le noir et le blancJ’attends que la céleste patienceQui est une certaine levureTels les pains et la bière Je suis dans la tombe des seigneursÉvincés de la vie et ne suisVéritablementQu’une belle petite mietteEnfouie dans des ailleurs La mémoire est soiElle apparait dans les bons […]
PLAGES je reste en sursisplage vacante, de l’immobilitéles antennes de la vie brûlent les jourscomme des longues détresses impatientesd’entrer et de fusionner avec cette autre chosequi nous construisit et nous bouleversaau lendemain d’une naissancenous venons prendre la main du magiciendans l’étroit corridor des suppliquesoù nous nous taisons et sommes seulsà être multiples