Mojave ghost.

Month: avril, 2020

MORPHOLOGIE dans ce matin bleu et angoisséoù se défont les algues dans une osmosedes cartouches invisibles se détachentdes brises insinuées et le corridorbleu aussi de tes yeux et de ta bouchese fondent au décor ainsi qu’une maturité ta maturité bercée de cette jeunesse encorecomme des spasmes qui s’alanguissentet se noircit un peu la couronneque tu […]

Morphologie

Aucune chrysalidene vient se substituer aux voixtu résides dans une frangeoù l’unique équations’inscrit dans la chambredu seul effacement de soijusqu’à la croûte blanche. jusqu’à ce que tiennentles ordurières façons de n’êtreque poétiquement soijusqu’à ce que tiennedans une aversionla tranche de soi qui ne détientaucuns des embarcadèresaucunes des stations qui puissentparvenir à l’être la poésie n’est […]

  Les mets hallucinogènes se concentrent dans la fioriture et dans le vert et gris subalternes d’une saison dépressive les mets bourdonnent comme de savantes jonquilles les mets sont des rais qui pulvérisent les temps et s’évertuent à prendre dans leurs mains les restes d’un futur demain seulement survient l’espace où nous prenons les crins […]

  J’ai peur de me répandre tout en sang je pensais à des individualités qui ont coupé les relations et les racines avec l’essence de toute proximité qui se sont arrachées les nerfs je pensais à des personnalités célèbres qu’on ne connait pas en général le plus intéressant reste de savoir si la racine de […]

  donne-moi du bois de tes rêves donne-toi entièrement à moi le bois et le rêve de tes paupières dans l’assainissement de l’estime et des meubles en soi qui se réitèrent toujours dans le mouvement exact de la définition de ton squelette

  Je suis le temps que j’ai longuement intériorisé parfois trop fixé comme des cimaises des affronts à la longévité j’ai pétri, bâti des sphères qui se sont succédées dans la matière morte dans le reposoir où je les avais logées jusqu’à ce qu’elles bleuissent qu’elles soient minéralisées ainsi j’ai fixé la beauté intérieure qui […]

24.04.19

  La bêtise des destructeurs et des ignorants Navigue, à pleine brise Sur la mer odorante. Ces salauds, Gavés de gourmandises Prêchent l’eau bénite et morbide À la face de l’océan. Dans l’estuaire apatride Vit le gisant Écoutant d’une oreille attentive Le bruissement du temps Mais beaucoup de poètes aussi sont des cons. Ne sachant […]

MALAISE Période d’angoisseoù le bain mortifère du va-et-vient de la sagessevient culbuter sur un lointain effroid’être livré à soi et qui rend beauc’est dans les tangentes d’un autre réelque se construisent des esprits apparentésdes soulèvements secondairesmais qui déblaient le fond des océans.Dans le vaste palais, richecomme le calcium des eauxest la prière premièredu beau accumulé […]

  Cette nuit n’est pas une nappe vénitienne ni un verre quelconque, ni aucun nom aucune falaise, aucun terme des images vécues se serrent comme des poèmes des relations logées dans l’aménité de l’espace font corps avec le plus subtil de mes nerfs et cette région de la mémoire devrait ne rien dessiner qui ne […]

  Je suis en grande forme je suis l’inorganique entendez j’ai passé trois chemins et dois me trouver sur un lit d’aiguilles de pin elles me fascinent ainsi que des anguilles j’ai traversé aussi un torrent pour geler le corps avant la chaleur de la fin je suis dans la forme du simple lit d’aiguilles […]