feriae flores

  Je sais qu’on m’abandonnera, je sais Comme on a abandonné les chiens aux orties Comme on a réduit les travailleurs aux produits toxiques Je sais que je mordrai ces chaînes désolées Qui ont une semblance de cauchemar Qui ont une semblance de rêve déchirant

  Dans l’angoisse d’un ciel de plomb Flambe cette flamme brune Flambe comme le regain de la terre Qui s’achemine par des alvéoles Des ruches spatiales dont le miel Lèche les nervures et le fer D’un édifice banal.