Mon marteau est l’enclave et ton révolver
la manière de tuer et de circonscrire la lune éveillée
dans le tremblotement ce sont toujours les mêmes mots
de l’ourson et sa guimauve
qui fondent dans les incisives
les noirs d’un redon et les gencives
délaissées d’un mammifère et sa progéniture
ce sont les gaspillages quand je voyais
éveillé les restes encore d’une nuit à venir
et que je ne pouvais tenir
ne pouvais transcrire autrement ce palais
et cette glace et ce rêve d’une pierre
et de toute minéralité rendue à l’extase
quand voir était trop intériorisé
quand l’intuition seule déblayait les chemins véridiques
quand seulement voir était le cyclope en soi