novembre 17th, 2020 § § permalink
Je ne crois pas aux tissus de liens qui se déposent
j’avait dit que sa tête était un monde à part
posée sur elle-même et brisée
ses racines absconses déposant leurs radicelles
sur le monde environnant
pourquoi alors le contact est-il coupé
pourquoi la semonce qu’il endure
ne verse de ses eaux sur ce vaste monde
le visage à part et les rêves aléatoires
murés par le présent et ses évènements
plus d’ancienneté qu’un arc dissous
qu’une voûte ambulante dans le cercle du savoir
qu’un entrain à être, par-delà les chaînes.
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ERRANCES
Je ne me souviens plus pleinement de mes errances
les unes étaient dans la nuit et le poteau
les autres sur les terres échevelées
les unes aux routes et les autres
dans les tombereaux d’astres qui se faisaient
mais toujours le son d’une solitude
et la renaissance le lendemain de l’olivier
je me souviens encore de certaines ombres violacées
d’ondes bleutées
mais dans la gorge toujours ou bien l’ivresse
ou bien la déconfiture d’années soumises
le vent du dehors est un reflet
où l’on n’objecte que sa conscience
mais le corps est témoin des seules draperies
des seuls blasons, et de l’indifférence