Il ne se passe quoi, rien ?
c’est le tumulte de la bande plate où gisent
les hommes et puis rien que des ogres qui déambulent
on ne sait rien du livide serpent qui vient
et taraude le temps comme un souverain
ce qu’il se passe c’est qu’on est sur la platebande
où sont les vieilles apostrophes élaguées de chacun
un sourire con, antédiluvien
des têtes perchées sur des chemins déjà
où l’on ne sait ni ne voit s’ils sont perdus
passés au crible des destins
ils sont ainsi que des vivres sur le terrain