Mojave ghost.

Month: juin, 2020

  VOUS DEVEZ COMPRENDRE QU’ON NE FAIT QUE ME SERVIR comme une tenace épingle envoie aux créanciers sa note son effrayant adultère son passe-droit dans les chimères dans ce qui n’est plus que cessation et obsolescence je mange l’exact produit d’un fruit dans le doute calcaire et rien ne s’effrite stable obsolescence stable conflit dans […]

  La nature, combat d’insectes frileuse nature qui ne ressemble à rien qu’à un étang sans yeux la frileuse nature n’a jamais froid ailleurs qu’en sa majesté l’homme fruit fécond et ordurier des tamariniers de la progéniture de quelques cellules l’anomalie a construit des barrages où il y avait de l’eau courante l’anomalie a construit […]

  Le christianisme ne serait-ce qu’une vérité que les croyances proposent d’être immaculé dans les traverses par les fondements qui tiennent la mesure et la possibilité d’une infaillibilité d’une vie qui effleure dans la trace de l’animal qu’on guette la sagesse, la puissance qui ne croît jamais trop ni ne s’étiole ne pas croître toujours […]

INCERTAIN c’est l’incertain qui vitdans les quartiers richissimesl’inavouable étreinte de s’orientervers la prostitution, fille du trésor antiqueet ramassis des misères et vieillesprogénitures des sièclesramassis de quelques verresenlacés à la mer même tropisme pour le fou et le richeque de se lancer dans la marche insolubledans le dérèglement et la foireoù vulves et vagins narrent l’histoirel’affront […]

  ta voix a quelque chose qui me châtie dans les ondes inférieures au sentiment de soi dans les terre-pleins sauvages et les effrois anciens où les groseilles n’étaient que pierre je n’aime pas le décor gothique mais la nuit est autre chose qu’une ancienne passerelle elle délivre des sentiments stables et des coquilles de […]

A CELLE QUI S’ENGAGE   la vie est un épiphénomène et ce qui viendra rentrera dans le creux du coléoptère et tout ce qui vous agitera n’aura pas été vain tant qu’on évitera quelques spasmes humains le cosmos est dérélictoire et vous n’êtes rien qu’un mouvement de salsa dans le ventre et le venin foisonnant […]

  le coeur de l’ouvrage est une mélancolie portuaire pleine de souffrance découvrir en amont une matière et un vivre qui nous délaissent de nos souffrances et accèdent au chemin terrible des profonds amours.

  Le calme est un lieu de disgrâce pourtant qu’il occupe Ce lieu où sont inscrites les places Qui nous ont fait souffert et vivre Dans une joie lointaine Bâtissant toujours l’empire de soi. J’occupe la pleine présence D’un pays intérieur Il n’y a pas de limites aux lignes ni aux frontières Qui sont dans […]

PAYS je me ramassecomme un levier tente de superposer les mondesje suis la conscience, envenimée d’une finet des dards rouges me fontsentir si bien le pays convexele pays d’où je viens partant, essoufflédans la demeure d’une négligenteles principes de l’êtreje ne peuxque dévoiler toujoursla cape volcaniquele fond d’une meroù le sens est allé