Mojave ghost.

Month: octobre, 2018

  Nous serions dans la villa Les villas que je vois, ont les volets ouverts Par l’émoi, du vent qui passe et dans la joie Cannabique où le temps passe Ne subsiste qu’une aspérité Pleine de solutions salaces Et d’équations de vérités Une sorte de délire, fait que le courant passe Une vague emporte, histoire […]

  L’hiver domine, par le crin rose qu’il associe Au noir élégant de sa nuit Et viennent toujours les troubles inconsistants Que le noir gèle parmi les lumières Ta présence est un souvenir immuable Parmi le gel et le noir qui règnent Parmi l’oubli qui ne sait voir Et pourtant la neige constellée en cristaux […]

Là où les choses sont graves C’est alors qu’une autre chose les porte Loin de leur poids quotidien Elle se soucie de ce qui ne pourrait plus les porter Et dès lors ne se porte plus Seule l’euphorie absorbe Et l’euphorie n’a pas de raisons L’euphorie n’a pas de bonheurs.

  Les bras de mon corps pleurent D’envisager, et serrer ta tête Comme une boule altière Car pleurent le vent et le temps Sur tes paupières de châtaigne Et s’amenuise la raison Lentement comme un empire règne Mais viens, faisons cuir la passion Dans la bouche mièvre de tes joues

Pourquoi je suis un destin   Parce qu’on m’a confiné Dans le ventre d’une mère géographique Où j’ai subi l’érosion des calcaires Parce que les ailes se froissaient Sur la bouche de la falaise S’écorchaient dans le vent Dans la suprématie d’une tornade Et de l’infiniment petit Parce que l’ouverture à l’air du dehors Qui […]

(extrait)

  Toi, que je sens souffrir comme le battement des cigales Souffrance ténue Dans le murmure des platanes Tu es tellement douce et sirupeuse Qu’un insecte se noierait dans le miel Noir que tu composes

  Ennoblis moi Seigneur Seuls quelques chats angoras trainent sur ces cimes Et une musique étrange et claironnante Avale les cités voisines Je suis pourfendu Et affligé que les mégots que je porte aux lèvres Altèrent ma santé Ennoblis seul l’esprit quand il marche en sourdine Et que le monde accouche de ses nappes phréatiques […]

  Il fait un froid de musaraigne Dans la chambre le silence est une quiétude provisoire Les dents et le visage émaciés d’une fille Sont de laiteuses années à la traîne Aseptisées et hautaines Dans la haute cime de la chambre Il n’y a pas de venin Mais une fin pourtant à tout De vivifiantes […]