Mojave ghost.

Month: juin, 2017

INTERIORITE Je voyais des intérieurs, fixais des imagesLa contemplation m’avait comme avaléAvec ses muqueuses wagnériennesSes épigraphes et son mysticismeMais surtout, la légèreté de l’êtrePuisant à l’image le fond de son espritCar le poète se voit dans ce qu’il poétise Des discours inaudibles, à des images planesDes romances inscrites dans l’instantQui fait de l’oubli la seule […]

La chose exquise, que seule la contemplation permetSeule l’adorationL’enfouissement exquisDans les salves de tes fondationsFondements d’eau douce et sucréeQui nous irriguent comme des aiguillonsFondements transparents et pursQue sont les formes de la voluptéInsoutenable transparence,De l’affront de ta salive.

  Tu as atteint la fleur de l’âge Tu as pris des rondeurs La marque du poids des ans Les vicissitudes du temps ont fait de toi Dans l’amalgame des femmes où je te vois Une coriace machine sexuelle Tourterelle, gonflée au botox Attractive comme une betterave Exhalant une rose obèse et maladive Où des […]

GENETIQUE DE LA NUIT La nuit quand sont passés les cilsQuand sont allées les grenouilles baveusesQuand sont mis en croix et ta voix et le prixDe ton soleil La nuit quand le bruit du temps est une lumièreUn reflet mauvais une chaleur orangeJe ne perçois plus que milliers de glyphesComme codes qui te composent Je […]

  Le monde me fait mal Comme un ballet d’albatros agités Cherchant dans la folie la nourriture S’obsédant à battre de l’aile Dans un chaos de cris ** Dans la fraicheur Du fond marin qu’alimente Les fumées volcaniques Souffre le paisible destin Des âmes extatiques.

L’ascension était rudeJusqu’à ce que nous eussions tout oubliéJusqu’à ce que l’exercice fût tellement amenuiséQue nous fussions dans l’œil du cyclone

  Les mèches plissées Sur l’œil du soleil ou l’œil de l’amour Coagulant aux cils ce qui alentour Irradie de cette face Le corps velouté comme un marbre Des fleurs en céramique une cambrure Presque sépulcrale dans la foison L’œil vivant d’avoine et le derme Commentant aux anges la gravité de son étendue Disant à […]

La marche* réactive du pas du soirTendrement la marche vue de la fenêtreEndormie dans son béton au soleilDéclinant, avalant l’air du soirDans sa bouche semi ouverteComme scellée par une peau immobile *La marche d’un trottoir

  Tu as changé de phase comme une bourrasque A bousculé le pistil Comme une coque a viré de bord Qui au fait de l’écume S’est faite prisonnière d’un bord Dès lors que l’autre, haletant S’est enfoui dans les fonds noirs et denses Dans cette houle remuée Tu n’as plus rien vu, que des restes […]