by Florian

1er NOVEMBRE

tumulte de la platebande où gisent
les hommes et les ogres qui déambulent
on ne sait rien du livide serpent qui vient
et taraude le temps comme un souverain
ce qu’il se passe c’est qu’on est sur la platebande
où sont les vieilles apostrophes élaguées de chacun
des sourires cons, antédiluviens
des têtes perchées sur des chemins
où l’on ne sait ni ne voit s’ils sont perdus
passés au crible des destins