Froid
Le dehors est un filtre qui m’obtient
les lumières du nord toujours
sont un coton et un clocher rigides
une musique électrique destructrice
et le froid tient en lui la passion de l’étreinte
mais gare à qui ne voit au-delà de cette mouvance
autre chose qu’un sort ou qu’une élégie
car le dehors et son froid rigide congédient
les esprits, les musiques et les passions
ainsi qu’une pure aurore subalterne
dans le terrain de bris et de verts bourgeons
les plus grandes hauteurs sont le devenir
et la vérité en vrac est une fenêtre dont la peinture
a rejoint le fer premier des civilisations