by Florian
Ai tant éprouvé de chemins
Qu’il m’en reste en soleil et ses furies
Doucereusement mangent à même la terre
Cela s’inverse la nuit
Ombres et nappes sucrées, dansent
Encore fébrilement sur le venin du jour
Le jour a été une marche éconduite de chanvre
Une lente agonie de cygne
Une montagne délogée
Déconstruite dans la poudre d’élytres
Que le sang de juillet et le venin du chanvre
Mêlent au sentiment intérieur
Vin et liqueur et bières blondes
S’accommodent de fleuves
Et de fleurs pressées dans l’épreuve
La fixité du lieu.
Mais je ne dis rien du délire qui est être
Quelle beauté ce poème, Florian !
Il explore ce qu’on ressent et rencontre quand on pénètre dans des lieux abandonnés ou en déshérence, qui vient à votre rencontre, et, grâce à lui, on perçoit à quel point le neuf est inanimé.
Oui beaucoup de talent dans l’écriture, et ce poème m’atteint profondément. J’aimerais voir exploser tous ces poèmes parmi les grands.
Oui mais je préfère vivre dans le neuf !
Merci Myrtille.