by Florian
Des choses s’évanouissent en moi
Des neiges accumulées
Dans l’impression surannée
Qu’elles demeurent nouvelles
Des choses meurent lentement qui ne sont
Rien de la vie ordinaire
La neige, neige passe
Par le soupir et la jeunesse
Des choses s’évanouissent en moi
Des neiges accumulées
Dans l’impression surannée
Qu’elles demeurent nouvelles
Des choses meurent lentement qui ne sont
Rien de la vie ordinaire
La neige, neige passe
Par le soupir et la jeunesse
après tout
les mots s’élancent
s’envoient en l’air
se sifflent
se figurent
s’essoufflent
sifflotent
persistent
à se fendre
les habitudes
en petits éclaboussures
trempés dans les souliers
se retournant
minuscules
flaque à lettres
se bousculant in ternet
sur des vestes pelées, obsolètes
pleines scories
de tous les mots vains
taillés dans la paille
restent failles
avec un crachin têtu, atone
une neige de carbone
sur la vie pile contre face
noir blanc gwen du
là haut rient
se fichent
en friche
narguent
tour à tour
toutes à toutes
reçues
en crue
aux arts taire
tu
se joue du joug
éjecté
du sacré miroir milliards d’étoiles
largué
au piédestal
se fracasse
d’ailleurs
il existe un endroit à l’envers
d’où une sublime musique nait
s’échappe et s’échange
dans les nuages
un lieu étrange
où dort une mélodie
comme des étoiles