by Florian

(verbiage sur la défense des oiseaux)
 

N’empiétez pas sur le monde des oiseaux, car ils n’ont pas d’aise à réagir

Ils circulent comme le danger enflamme les corneilles, et posent le bec jamais sur la même efflorescence que celle du doute. Ils n’empiètent ni n’avalent, sur le terrain de la fécondité. Laissez-les reproduire l’instant, où l’on jette chaque objet.

On ne sait si dans le cœur jamais il n’y a que pulsations accélérées, danger suprême, rien de beau, mais tout de vrai. On ne sait si l’esprit cruel fait défaut.

On ne sait jamais quand s’apprêtent les dessous de la terre, les graines ou si l’ombre de l’aile n’a pas de désir. On se rassasie des vols qui n’ont pas de squelette, mais seulement l’emprunt des grèves.

Or les os sont là et ne cicatrisent, ils n’ont pas de plaie, mais la langueur accueille tous les oiseaux, comme les premiers pères et les premiers pèlerins.