PLAGES je reste en sursisplage vacante, de l’immobilitéles antennes de la vie brûlent les jourscomme des longues détresses impatientesd’entrer et de fusionner avec cette autre chosequi nous construisit et nous bouleversaau lendemain d’une naissancenous venons prendre la main du magiciendans l’étroit corridor des suppliquesoù nous nous taisons et sommes seulsà être multiples