Bel éphèbe
roulant sur toi
sur l’orbite lunaire
accompagnes la haute cime
bel enfant qui se meut dans les noeuds
du tonnerre il n’y a que broussailles
dans les clés que tu allègues
à l’infini
il y aurait cent démiurges que seul
fragilement tu serais le miroir
où l’on voit la densité des créations s’enrichir
des années se faire comme les creux
où les gens essaiment leur souvenir
l’allégorie bleue
et ce parfum pourpre dont j’avais parlé
le gel, le feu
subliment le temps passé
et le présent est une rasade coupée
de l’air sec et tempéré de l’hiver
le gel et feu divisent ce qui chez soi est beauté
les miroirs sont des prises et le tain
de l’électricité