Des choses s’évanouissent en moi Des neiges accumulées Dans l’impression surannée Qu’elles demeurent nouvelles Des choses meurent lentement qui ne sont Rien de la vie ordinaire La neige, neige passe Par le soupir et la jeunesse
Des choses s’évanouissent en moi Des neiges accumulées Dans l’impression surannée Qu’elles demeurent nouvelles Des choses meurent lentement qui ne sont Rien de la vie ordinaire La neige, neige passe Par le soupir et la jeunesse
TERRE Il n’y a plus de chemin Dans l’avancée Ni de barbelés aux frontières La terre a brûlé, séquestrée sous les miasmes De la panse de l’homme La main de l’homme s’est épaissie Puis s’est lassée du métal Elle a soigneusement préparé Un attirail de mains ingénieuses Soustraites à elles-mêmes La terre est brûlée […]