Mojave ghost.

Month: novembre, 2017

POEME ANNIVERSAIRE Je vais écrire un poème pour mes 36 ansJe vis des vies, qui se galvanisentIsolémentDes vies qui viennent en moi comme si elles désiraientMe dire l’infiniEt conjurer le vide qui s’installe à toutes les ères Ces vies sont des catalyseurs, des marionnettes divinesQui m’enlacent avec les bras d’un dieu souverainSans cesse présent Il […]

Poème pour Diogène (suite)

  Citoyen du monde Et pas un seul d’entre eux ne marche libre Mais le citoyen est bien plus riche Bien plus libre que le monde Le citoyen est l’agent libéré du monde Dont la seule tâche est de parcourir Ce qui lui est échu, tout Le citoyen du monde est une anomalie Voyez le […]

(suite)

  La technologie est une salive, qui Entre par les dents de l’histoire Elle entame les marches du progrès Avec les vers idéalisés du mieux-être Et prend au collet les anciennes vindictes Tranche au sommet les neiges insatiables ** Le lent écoulement des vases concomitantes La rose fendue où se cimentent des extases Jusqu’au dévouement […]

(suite)

  Ceux qui voudraient joindre le sentiment intérieur Aux influences minimes de quelques substances Pour autrement, confronter le monde et l’âme Au corps délié A cette sublimation de l’image Cet état limite, absorbé Marchant à l’unisson par la folie des pensées Qu’AUCUNE BRIDE réactionnaire et hargneuse ne peut amoindrir   Marche dans l’âme, dans l’air, […]

(Brouillons 2017)

  Que n’ai-je trouvé par l’opium La poussière de l’enfance L’impression première Comme une reine ancienne Ressuscitant d’elle-même Ah l’opium est la plus belle des choses Au rêveur et au dissimulé A celui qui aime ne rien faire Que dilater l’espace et mourir De cette profondeur comme on entre Dans l’espace d’un livre.

  La pensée forte descend D’un soleil en pente dont le dénivelé Etreint nos têtes par des mains de charretier Ces mains pourtant laissent passer l’invisible Ces mains dures, puis molles comme des femmes Mains sensibles qui ont durci Avant que d’exploser en sable

  Le soleil d’hiver, froid Le réconfortait Il lançait des invectives A la ténacité du froid Qui dans sa chambre, l’enveloppait Il mourait lentement De l’élancement du bonheur Comme si un front de femme L’emmenait Dans la chambre ouverte A l’instant mesuré Des minutes qui s’écoulaient Bougeait un meuble Comme une terre boueuse Des berges […]