Mojave ghost.

Month: mai, 2017

MAURICE SCEVE   Dans la fournaise où Scève Fit de tendres poèmes d’amour Des poèmes unité Où transpirait le fruit de son malaise De la sève montante à la tête d’épingle Où passait le chameau de l’amour Où chuintaient les larmes d’amour Et mendiaient les bouches spirituelles Fièvre qui passait du jour A la fournaise […]

Poème du 20.01.2007

  L’instant gênant, irrité, blasphémé, l’orgueil piqué, les montées vulgaires, hors des belles choses, croulant sous la honte le poids nerveux de la fange amassée Au bout de la langue, l’ennui éclaboussé des frémissures chaudes, le cœur amoureux des pics chahutés, frustré d’une terre nivelée Sans mot à dire et sans bras pour étrangler l’ardeur […]

Cirage

Cirage Murièle non je n’ai pas le temps pour tant de somaNon pas me temps je suis ivreJe peux juste m’immiscer dans ta celluleL’enveloppe de marbre qui te scelleMais vois-tu ivreRien ne pourra exulter que des motsDes trames de mots lancés à ta boucheDes rires satisfaits d’eux-mêmesRien de tangibleQui ne s’émancipe de la dureté du […]

  Je sortais dans une irrésistible envie De déglutir, d’engloutir la chair du dehors J’avais sur moi l’équivalent du paradis Un système de récompense permanent J’étais sous l’influence du carotène Qu’on donne aux enfants pour ne pas qu’ils soupirent Le dehors était calme, comme un paravent Sous un soleil qui s’immergeait dans le temps Le […]

poésie chrétienne 2

  Dormez bien petits enfants Dormez bien, pères et mères Car Christ le sauveur est là Christ le sauveur est là ! Le monde s’est changé en pierre Et le feu a trahi les paupières Les balles ont fusé sur la nuque Des enfants chargés de prières Dormez bien petits enfants Dormez bien, pères et […]

poésie chrétienne 1

  Elle a pleuré son fils Puis a retiré ses lèvres De la couronne du Christ Qui charriait les supplices Qu’elle avait endurés Ses pleurs et ses cris Son amer repli Sa joie dans le dépit Les pleurs du monde Christ en a fait l’onde Où dorment les petits Elle a pleuré son fils Elle […]

Poème retrouvé

  [tu transpires un jeûne cette même ascèse qui me fit percevoir les ganges, les aciers, les plaines, les terroirs la soif de marcher, marcher dans les bordures sur les coteaux et leurs vignes, dans les périphéries dans l’hallucination d’un rêve mais tu ne l’es pas tout à fait, tu n’es rien qui ne soit […]

(suite)

  se dérègle se vend à ce qui la répugne récif fouetté par une lame compacte faite d’hommes réceptacle d’une mer agitée

(suite)

  cette obstination cette chose au corps longuement lentement éternellement me dit sa vérité

(suite)

LE GRAND NIHIL   tout découle du fleuve mort dans l’œuf retourne au jaune avorté retourne au fleuve couille de bœuf