Approche, tu es l’oiseau de feu Viens-en au centre brûlé de tes lobes Par où s’agitent tes synapses Qui commandent tes cils Mouvements giratoires Des glaces bleues et premières Frappe tellement fort de tes ailes Qu’elles soient un feu de sincérité
Approche, tu es l’oiseau de feu Viens-en au centre brûlé de tes lobes Par où s’agitent tes synapses Qui commandent tes cils Mouvements giratoires Des glaces bleues et premières Frappe tellement fort de tes ailes Qu’elles soient un feu de sincérité
CHIRICO Dans un bain onirique Une bouche, Délasse les chevaux Les crinières perdues Rient de ce Grain de sable ventru Qui chevauche et fond Les tempes Au crochet de la plaine
Thérèse rêvant (Balthus) Thérèse a ses genoux Et ses cuisses posés Sur l’échine invisible Du rêve de la pièce Le lait qu’un chat livide lape L’indifférence de son caractère L’immobilisent Elle pose par effronterie Son genou sur l’anarchie