Extrait
Cette idée du « chacun sa manière » est un non-sens. S’il y avait une autre manière il y a longtemps qu’on le saurait.
Cette idée du « chacun sa manière » est un non-sens. S’il y avait une autre manière il y a longtemps qu’on le saurait.
Quand le boucher massacre la vache, la vache rumine son herbe verte.
France de merde, France de têtes à Q de droite Petites bouses Collées à la bouche morte du mensonge Petites têtes à Q séniles Séniles larves de têtes à Q agitant leurs neurones Brûlez dans votre graisse, brûlez Enfants inactifs, adultes réduits à l’enfant mort France de têtes à Q partout, noircissez par les flammes […]
Pourriez-vous ne plus exclure d’emblée le cri primitif poussé par un quelconque trou du cul qui vous le porte à la face, ce cri en définitive est tout à fait recevable quand on y pense, ce n’est rien qu’un cri comme les autres venant du fond du gosier. Vous le confinez dans la folie […]
LES FONDS christ amoureux ou bête hargneuse nous voulons tout au fond plonger, sombrer et mourir plonger et vivre qu’importe tout au fond. au fond où le crabe te meurt de ses pinces la rascasse t’électrise les fonds te tueront une bonne fois, une bonne fois pour toutes. te tuer au fond les vers marins, […]
RECIPROCITE quand je suis la mangeuse m’ouvre ses bras, je dois m’y faire me soumettre mon désir de liberté est une saloperie elle me tue je dois rester petit, opprimé, honteux voir passer hommes et femmes mes proches, les entendre rire, les voir gesticuler m’humilier tendrement ah leurs désirs de petit chien gonflé petit ballon […]
L’AUTRE VERSANT pourquoi bordel écrit-on la nuit et faisons nous du jour l’heure habituelle, l’heure heureuse et la nuit son pendant sa finitude, son autre, tellement autre versant où les ombres lui gueulent à la bouche le sang qui giclait dans l’atome. les mots font au silence un faux langage la même nuit la même […]
LES CHOSES je n’ai pas une vision hallucinée on ne peut pas dire cela je dirais distordue, comme on dit d’une drogue qu’elle distord la perception je n’hallucine pas, je ne pars pas de rien je ne vois pas une pure création mais le devenir, ce qu’il y a au fond et ce qu’il en […]
Michoux a cru un temps à la poésie, la belle, la très belle poésie. Pas celle qui saute aux yeux, vous savez, celle qui remonte à la surface. Le voilà démuni de ses forces. Rabougri comme un chien, chancelant comme une flammèche. Hier c’était la grande, la belle, la fugitive, aujourd’hui c’est la biscornue, la […]
APRES L’AVENUE Les platanes vont grossissant. J’approche par les routes de nuit, de nuits devrais-je dire, car il y en a plusieurs, autant que de réverbères peuvent éclairer une ruelle. Celle-ci me traverse comme une coulisse. C’est un théâtre que j’aborde, un route jalouse. Une impasse dira-ton. Les arbres en bordure, des platanes figés comme […]