Claire Ceira

humeur

par claire le 30 janvier, 2018

De temps en temps, le tableau change. Quelque soit l’heure du jour, quelque soit finalement le thème et le paysage, s’y inscrit un insupportable sentiment d’exil.
Une forme de froissement qui modifie la structure et la lumière de la prairie, de la mer, du ciel au-dessus, qui pénètre aussi l’air de la maison.
Il est impossible d’être heureux.
La solitude crisse, traverse tout, dessèche tout, et l’on sait qu’aucun autre endroit ne lui échappe.
Quelquefois, seuls les lieux décrits dans les livres seraient habitables.

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